Sur les quais on cause

Ah, les gars, c’est pas croyable, une vraie pagaille chez ces bonimenteurs de la République ! Deux larrons en foire, Bertrand Bouyx et Pierre Henriet, se sont tirés de chez Renaissance, vous savez, le clan du grand manitou Macron, pour aller fricoter avec les matelots d’Horizons, la bande à Édouard Philippe. Et dire que chez Renaissance, ils font la gueule, mais une gueule d’une longueur ! On dirait qu’ils viennent de se prendre une mandale en pleine poire. Ils boudent, les pauvres chéris, au point de menacer de planter le cirque des réunions de coordination. Comme si ça allait changer quelque chose à leur guignolade !

Et les postes, parlons-en, des postes à se taper le cul par terre tellement c’est gros ! Nos deux compères, l’un dans les affaires économiques, l’autre dans la culture et l’éducation, ils expliquent à qui veut l’entendre qu’ils se carapatent pour des histoires de clocher, des embrouilles locales. Bouyx, ce gars du Calvados, il est pote de comptoir avec le maire du Havre, Philippe, tandis que Henriet, le Vendéen, il tape la causette avec Christelle Morançais. Comme par hasard, tous deux finissent par rallier le navire d’Horizons.

Les gars de Renaissance, ils sont là, à se lamenter : “C’est une douche froide, deux, ça commence à faire lourd sur la balance !” Comme si on leur avait volé leur goûter. Mais le pompon, c’est que nos deux zigotos gardent leurs petites cagnottes extra-parlementaires, tranquilles le chat. Bouyx, il parade à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, et Henriet, lui, il joue les vice-présidents chez les scientifiques et technologiques. Des places en or, chopées grâce à leur étiquette Renaissance, et ils n’ont même pas à claquer la porte en partant.

Chez Horizons, par contre, on rigole sous cape. “Rien de dramatique,” qu’ils disent. Les deux oiseaux seraient venus d’eux-mêmes, comme attirés par le grain. Ils continuent de jurer sur la tête de leur mère qu’ils restent des partenaires “sérieux, loyaux et exigeants”. Faut le faire, hein ! “On toque à notre porte, on ne la ferme pas,” qu’ils fanfaronnent, l’air de rien.

Mais le vrai cirque, c’est cette peur bleue chez Renaissance de voir leurs têtes pensantes se barrer chez Philippe. Lui, tranquille le chat, il prépare son coup pour la prochaine présidentielle, même s’il joue les vierges effarouchées en disant qu’il n’est “pas candidat”. Mon œil ! C’est du théâtre, tout ça, du grand guignol ! Et pendant ce temps, le peuple, il regarde ce spectacle, une binouze à la main, en se demandant quand est-ce qu’ils vont arrêter de nous prendre pour des jambons.