Écoute-moi bien, mon pote, j’vais t’raconter un bout de l’histoire de la Gare du Nord, tu vois, mais pas n’importe comment, à la mode de Paname, avec l’argot qui roule comme une roulotte sur les pavés. C’était au début du siècle dernier, tu captes ? Les années 1900, tout juste quand les moustaches étaient encore de mise et que les robes faisaient des vagues jusqu’au sol.
La Gare du Nord, c’était déjà le carrefour du monde, l’endroit où tous les trains viennent causer avec les rails avant de repartir vers des contrées lointaines ou des bleds tellement paumés que même les pigeons s’y perdent. C’était le point de ralliement des arrivants et des partants, des bonnes femmes en chapeau cloche et des mectons en redingote, tous brassés dans une sarabande qui sentait le charbon, le café et la sueur.
« Tu t’rends compte ? » qu’un gars aurait pu lâcher à son pote, en tirant sur sa clope faite à la main, les yeux plissés pour mater les allées et venues. « Cette gare, elle voit plus de monde qu’la foire du Trône un jour de fête ! Y a de ces gueules, des types venus d’chépa où, avec des valises aussi grosses que des coffres-forts, et des dames tellement fardées qu’on dirait des peintures. »
Et puis, y avait l’argot, mon vieux, l’argot qui fusait de partout, une vraie musique. Les camelots à la sauvette qui refourguent des bricoles aux voyageurs égarés, les gavroches qui se faufilent entre les jambes pour chiper ce qui peut l’être, et les agents de la Compagnie du Nord, sérieux comme des papes, mais avec ce regard qui dit « J’ai tout vu, moi, mon gars ».
« Alors, tu prends le train ou tu fais juste partie du décor ? » qu’un de ces gars-là aurait pu demander, un sourire en coin, sachant pertinemment que la plupart de ceux qui traînent leurs guêtres ici n’ont pas plus l’intention de partir que de rester.
C’était ça, la Gare du Nord, dans les années 1900. Un monde à part, une ruche bourdonnante où chacun joue sa partition, entre ombres et lumières, avec pour fond sonore le râle des locomotives et le cliquetis incessant des conversations en argot. Un tableau vivant, croqué à la plume de l’existence, avec un zest de lituraterre pour lui donner du corps et de l’âme.
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